Prix de l'ouvrage en anciens francs

Nombre d'ampoules

Litres d'eau pour le refroidissement des moteurs

Epaisseur des murs (en m)

Litres d'eau potable

Nombre de mois d'autonomie

Le petit ouvrage de la Frassinéa

Le petit ouvrage de la Frassinéa est une annexe de Rimplas comme celui de Valdeblore, son frère jumeau. Sa mission était de faire barrage à l’intrusion des chars Italiens. Pour cela il est équipé d’un canon antichar de 47 mm à tir rapide. Sa construction a débuté en 1935 et a duré 4 ans. Il est composé de 3 blocs de combat (Cf. plan du fort). Une vingtaine de soldats était nécessaire à son fonctionnement. Il est équipé de 2 groupes électrogènes de marque française SMIM pour l’éclairer et le ventiler. Pour les besoins en eau il est construit sur une source qui coule en continu de la montagne (Cf. plan du fort).

L’ouvrage n’a jamais servi, la seule offensive italienne dans la région n’a pas franchi le poste avancé d’Isola, situé en amont. Après l’armistice les Italiens gardent les clefs de l’ouvrage sans l’occuper. Le génie le prend en charge après la guerre, jusque dans les années 70 où il est vendu à la commune de Rimplas. En 1995, le groupe des scouts de France de Saint Sauveur sur Tinée entame sa rénovation. En 2000 l’association “les Amis de l’Ouvrage Maginot de la Frassinéa” est créée et poursuit le travail.

Découvrez la visite du fort en 3D

Le fort de Rimplas

Le fort de Rimplas culmine à 1000m d’altitude sur un pic rocheux. Il domine les vallées de Valdeblore et de la Tinée, d’où devaient arriver les Italiens. Sa construction, qui a duré 13 ans, a été laborieuse pour plusieurs raisons. En effet, à la géologie difficile du site s’ajoutait son statut de prototype, ce qui a donné lieu à de longs débats quant aux choix de son armement et du rapport béton / armement.

Il accueillait 382 hommes d’équipage. Il dispose de 5 blocs de combat. Un téléphérique de 600 m de dénivelé permettait le ravitaillement, car la route d’accès au fort était sous les feux de l’ennemi.

suite à un discours de Mussolini assez violent contre les Français, et ses vues sur Nice, la décision de construire un fort d’arrêt à Rimplas fut prise alors même que la loi autorisant la construction de la ligne Maginot n’était pas votée.